On est encore au printemps. Les fleurs du cerisier tombent en laissant un tapis rose dans l’herbe.

C’est le moment de passer du temps dans le potager !

Il y a plein de choses à voir, à sentir et à goûter.

Par où commencer … ?

Ca y est, Jérôme, le jardinier responsable du potager, nous a dit qu’on pouvait cueillir les fruits !

Du cassis, des framboises, des groseilles, myrtilles, rhubarbe …

Il y a aussi plein de légumes, mais pour l’instant nous les admirons seulement.

Ah, je vois des plumes qui dépassent … il doit y avoir un drôle d’oiseau caché là, qui se régale des cassis !

Ah non, c’est Léa. Elle s’est fait toute belle avec une parure de plumes d’aigle, que Ronan nous a données à la volerie.

Léa est élève du lycée Abbé Pierre de Tinténiac, en stage avec nous… je suis sûr qu’elle est toujours aussi souriante en classe !

C’est pas le tout de faire les cueillettes, mais après il faut ramener tout ça.

On coupe, on égrène, on trie, on lave …

Il faut être patient et bien fixer son attention. On donnera notre récolte aux cuisiniers du restaurant, ils seront contents, mais nous on pourra aussi faire quelques bonnes confitures. Alors nous sommes très mo-ti-vés !

On essaie plein de recettes différentes: rhubarbe, cassis, framboise  …

… avec des bouquets de menthe fraichement cueillie …

Nous sommes créatifs, mais c’est du sérieux !

Attention à ne pas en perdre une goutte … il faut de la précision !

Il n’y a plus qu’à coller les étiquettes …

et à l’étaler sur des crêpes.

C’est pas le meilleur goûter du monde, ça ?

Les confiture, c’est important, mais on a fait plein d’autres choses aussi …

par exemple, on s’occupe encore souvent des chiens qui ont besoin d’être promenés.

Même sous la pluie.

On s’occupe même de Plume, quand elle réclame des gratouilles !

Avec le sourire …

… et même mieux qu’un sourire !

Quand on va en forêt, on va voir les abris à hérisson que nous avons installés.

Pour savoir s’ils sont occupés, nous avons installé de l’argile de poterie devant l’entrée.

C’est officiel, les empreintes laissées nous montrent que l’abri est vraiment occupé par des hérissons !

Nous voyons d’autres empreintes dans les chemins humides de la forêt.

Et au bord des champs aussi. Alors maintenant on a l’habitude de faire des moulages en plâtre pour les étudier.

Ensuite on regarde dans les livres pour savoir quel animal a laissé les traces de son passage.

On n’a pas encore rencontré de martre, de renard ou de blaireau, ils sortent surtout la nuit. Mais on a la preuve qu’il y en a dans la forêt, on a reconnu leurs empreintes !

Les soigneurs du zoo nous ont signalé une magnifique empreinte plus grande que les autres, par là, dans la terre humide …

C’est le moulage du sabot de Mika, le grand mâle girafe.

Il est immense !

Du coup, nos enquêtes sur les empreintes vont servir à un programme de science participative très sérieux.

Nous avons un tunnel à empreintes acheté à la LPO, et nous en avons fabriqué un.

Nous pouvons donc participer à la « Mission hérisson », une étude scientifique des populations de hérisson.

Pour cela, on installe un tunnel à empreintes dans un endroit précis, 5 jours d’affilée.

On place des feuilles de papier, de l’encre et quelques croquettes pour chats au milieu.

On glisse la plaque dans le tunnel. On fixe bien le tout …

… et le lendemain matin on vérifie si des animaux sont venus.

Elles sont magnifiques … des empreintes de choupissons !

C’est peut-être une trace laissée par un des petits qu’on voit parfois près du local des soigneurs. Ils sont très fragiles, il ne faut pas les embêter.

Nous prenons chaque feuille marquée des empreintes en photo, et Arnaud, le responsable du zoo, transmet les données que nous avons recueillies aux scientifiques de la mission hérisson.

On peut consulter les résultats avec nos observations sur le site officiel:

https://missionherisson.org/

On refera l’expérience tous les deux mois. C’est le protocole scientifique. Prochaine enquête en août!

Célia est animatrice. Elle est venue passer quelques jours avec nous.

Elle nous a amenés dans le parc couper du bambou.

Le carillon de bambou et d’ardoise du château tinte le son de la Bourbansais au dessus du comptoir du Toutounier !

Les travaux du Toutounier continuent toujours. A notre rythme.

On ponce …

On apprête…

Une première couche …

Une deuxième couche …

… sans déborder, s’il vous plaît !

C’est tout beau !

Avec un Toutounier aussi beau dehors que dedans, ce n’est pas étonnant que nous ayons souvent de la visite!

Des élève de la classe de 4ème pro du lycée Abbé Pierre de Tinténiac sont venus à notre rencontre, avec leurs professeurs.

Nous leur avons montré nos abris à hérissons et nos enquêtes et études de traces d’animaux.

Et nous avons accompagné d’autres élèves pour une promenenade de chiens.

Des élèves d’un IME sont venus aussi nous voir.

On a pique-niqué dehors tous ensemble.

C’est convivial.

Au fait, on ne l’a pas encore précisé, mais il y a toujours les visiteurs au zoo aussi, alors on donne toujours des coups de main pour entretenir le parc. Notamment avec nos pinces ramasse-papiers …

… ou au restaurant. Mais on vous en dira plus au prochain numéro !

La convivialité, c’est aussi avec Stéphane, Maxime et Anna, les maçons, artisans du patrimoine, qui travaillent sur le domaine et mangent avec nous tous les midis. Aujourd’hui, Stéphane a amené son camion de collection et propose un tour du domaine pour fêter un départ.

Les jardiniers et les soigneurs du zoo, de la volerie et du chenil sont venus aussi nous saluer et dire au revoir à ceux qui partent en vacances ou sur de nouveaux projets.

Et tout ça, c’est chouette.